HORS CIRCUITS | Édition spéciale tanzmainz
Dans leur spectacle dynamique, Amber Pansters, Maasa Sakano et Matti Tauru jettent un regard sur leu...
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Dans la mythologie grecque, Khaos est l’origine de tout, l’espace vide et insondable au début des temps. Khaos est la déesse de la création et le gouffre entre le ciel et la terre. C’est la masse primordiale de l’univers, composée des quatre éléments de la nature : le feu, l’eau, l’air et la terre. Chacun de ces quatre éléments possède des propriétés uniques qui agissent simultanément pour créer un univers unifié. Sans chaos, il n’y a pas de création, pas d’organisation, sans silence, il n’y a pas de son et sans obscurité, il n’y a pas de lumière – l’un nécessite l’autre. C’est dans ce fossé entre les opposés que vit Khaos.
Saeed Hani cherche à créer un univers au-delà de la réalité avec sept danseurs d’horizons différents. Il rassemble ses éléments et crée des images superposées pour simuler la réalité et le chaos dans lequel nous vivons.
Dans cette pièce, il compose des images en combinant la danse contemporaine et le théâtre physique avec l’art visuel, en particulier l’art de l’installation. Les images se rapportent à ses thèmes essentiels pour faire appel à l’imagination du public, créer un chaos des sens et disperser ses sentiments et ses pensées dans l’espace en utilisant les six éléments essentiels de l’art abstrait : Ligne, Texture, Forme, Forme, Couleur « à travers la scénographie, la peau et la lumière ».
Sur scène, nous assisterons à une bataille entre des opposés auxquels nous sommes constamment confrontés et qui sont nécessaires à l’équilibre de nos vies : émotionnel contre logique, confiance en soi contre insécurité, peur contre sérénité, force contre soumission, etc. L’art nu sera la partie centrale de ce travail, parce qu’au début, le corps n’était pas nu, il était juste là. Il était juste là. La nudité est une déclaration de Saeed contre les coutumes et les traditions qui sous-estiment la beauté, la puissance et la réalité de notre nature humaine en ne voyant le corps que comme un objet sexuel.
Crédits:
Réalisation: Saeed Hani
Danse: Esther Moreno Suarez, Gabriel Lawton, Ileana Orofino, Kenji Shinohe, Hector Ferrer, Ana Fernández Melero & Alberto Chianello
Scénographie et arts visuels: Saeed Hani
Lumière: Marc Thein
Costumes: Christian Brand
Production video: Blackgate Media
Production management: Oliver Moeller
Production: Mierscher Kulturhaus, Hani Dance & menschMITmensch e.V
Partenaires: Ministère de la Culture Luxembourg | Ministry for Family, Women, Culture and Integration Rhineland-Palatinate | Amt für Stadtkultur und Denkmalschutz Trier | Kulturstiftung Sparkasse Trier | TROIS C-L | Lotto Rheinland-Pfalz Stiftung | Kulturstiftung Trier