DAY 4 | Aerowaves Dance Festival Luxembourg

Boca Fala Tropa — Gio Lourenço

> Solo | Durée : 40 min | Portugal

À partir d’un corps aux tempos variés et des mouvements du Kuduro, Gio Lourenço (Angola, 1987) construit un itinéraire biographique où le corps devient une allégorie de la mémoire. Le Kuduro apparaît dans les années 1990, à Luanda, dans un contexte de guerre civile. Les codes spécifiques de ce style de musique/danse sont parvenus au Portugal à travers le corps et les K7 de ceux qui se déplaçaient entre ces deux pays. C’est au cours de son adolescence, à la fin des années 90, alors qu’il vit déjà au Portugal, que Gio Lourenço rencontre cet univers et devient Kudurista, découvrant un corps brisé – le sien – où la mémoire se réinvente dans le geste. BOCA FALA TROPA propose un territoire artistique déplacé à partir d’une géographie concrète – le transit entre l’Angola et le Portugal – en partant des étapes et des codes du Kuduro pour croiser des éléments de la mémoire individuelle, et ses inévitables fictions, avec des éléments de la mémoire collective.

Direction artistique : Gio Lourenço  Texte : Gio Lourenço et Cátia Terrinca  Dramaturgie : Cátia Terrinca  Soutien à la création : Neusa Trovoada et Sofia Berberan Interprètes : Gio Lourenço, Xullaji e Vânia Doutel Vaz (sur vidéo) Vidéaste : Michelle Eistrup Conception sonore Xullaji Conception de la lumière : Manuel Abrantes Soutien au mouvement : Vânia Doutel Vaz, Fogo de Deus Assistance corporelle : Sofia Neuparth Scénographie et costumes : Neusa Trovoada Costumes vidéo : Magda Buczek Costumes Ulla Jenner Photographie : Sofia Berberan Production exécutive : Paulo Lage Production Medusa Material Soutien : Bolsa de Criação O Espaço do Tempo e BPI – Fundação La Caixa, Alkantara, c.e.m.-centro em movimento, Casa dos Direitos Sociais, Fonden FABRIKKEN for Kunst og Design, Companhia Olga Roriz e Fundação GDA

 

Shiraz – Armin Hokmi Shiraz

> Pièce de groupe | Durée : 40 min | Allemagne

Comment rendre hommage à dix années de travail artistique et de créativité interrompues ? Existe-t-il un moyen de faire revivre un festival à travers une performance de danse ? Armin Hokmi et son équipe répondent à ces questions avec intelligence et brio dans Shiraz. C’est presque comme observer un lever ou un coucher de soleil : à chaque instant, cette œuvre mystérieuse et captivante révèle de nouvelles nuances au spectateur.

Six interprètes tissent un motif de mouvements, s’enroulant et se déroulant au rythme pulsé d’une bande-son captivante, traçant des trajectoires fluides qui les unissent en constellations éphémères. Avec une affinité indéfectible pour les impulsions naissantes entre les danseurs, Shiraz met en avant le travail collectif de mémoire et de danse ensemble. Une pratique de l’amour.

Concept et chorégraphie : Armin Hokmi Danse et interprétation : Daniel Sarr, Luisa Fernanda Alfonso, Aleksandra Petrusevska,Efthimios Moschopoulos, Johanna Ryynänen, Emmi Venna, Charlott Madeleine Utzig,en alternance avec Xenia Koghilaki Musique :EHSXN, Reza R Scénographie et concept lumière : Felipe Osorio Guzmán Concept lumière : Vito Walter Conversation avec : Emmi Venna Costumes :Moriah Askenaizer Consultation et étude des archives duFestival des arts de Shiraz (1966-1977) : ValiMahlouji Coproduction : Festival Montpellier Danse 2024, Rosendal Teater (Trondheim),Dansehallerne (Copenhague), Black Box teater (Oslo), Tanzfabrik (Berlin) Avec le soutien : Conseil des arts de Norvège, du Fonds culturel nordique et du FFUK.Nordic Culture Point, Fondation culturelle finlandaise Période de recherche soutenue par : Dis-Tanzen Soutien à la résidence : Montpellier Danse, Tanzfabrik (Berlin), Lake Studios (Berlin),Uferstudios (Berlin), DAVVI Center for Performing Arts Hammerfest Remerciment:Anne-Cécile Sibué, Rasmus Jensen, Diletta Sperman, Ellen Söderhult, TheaterHaus Berlin